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LE PARTI D'EN BOIRE

23 avril 2006

RÉPONSE PRÉSIDENTIELLE

Le 14 avril 2006 Monsieur le Président, Votre correspondance est bien parvenue au Président de la République. Chargé de vous répondre, je puis vous assurer que votre démarche a été signalée au Ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et au Ministre de la Culture et de la Communication, que vous avez directement saisis et qui vous informeront de la suite susceptible de lui être réservée. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma considération distinguée. Gérard Marchand (Chef adjoint de Cabinet)
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13 avril 2006

Un vigneron Alsacien...

Le bien connu, bien aimé et bon vivant Seppi Landmann s'exprimait, dans sa lettre d'information datée de Noël 2005, sur un sujet qui nous touche, celui de la fête. Je trouve en effet scandaleux que l'on puisse envisager de capituler en annulant des fêtes traditionnelles autour du Vin. Il doit y avoir plus d'une idée à inventer, pour que de telles fêtes se déroulent dans la bonne humeur en empêchant que des pochtrons viennent troubler leur bon déroulement. Organiser par bus des rapatriements aux centres des villes voisines pour ceux qui ont décidé de faire la fête en laissant leur véhicule au garage me paraît être de l'ordre du possible. Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager cette première lettre qui, bientôt, sera suivie d'une autre... Michel Smith Cette année quand mes collègues vignerons de Soultzmatt, découragés par l'ambiance et les réglementations de plus en plus prohibitionnistes de notre société, ont décidé avec amertume l'arrêt de la fête du village du 1er samedi du mois d'août qui, depuis 17 ans, s'appelait la Nuit des Grands Crus du Zinnkoepflé, j'ai essayé de cerner cette sinistrose languissante et ce découragement profond qui envahissent et ternissent notre pays et qui font des ravages, en général, mais particulièrement dans le monde viticole. A l'analyse, il n'y a pas d'invasion venue d'ailleurs, mais une implantation insidieuse du mal été orchestrée à petits feux par nos édiles voulant imposer leur manière de voir le bonheur au peuple. Les choses se seraient mieux passées si les gouvernements successifs avaient réussi à dynamiser l'économie de notre pays et à réduire le chômage. Mais apparemment, ce n'est pas leur spécialité et, bien au contraire, dans le domaine de la vigne et du vin, ils se sont acharnés sur fond d'idéologie anti-alcoolique à condamner irrémédiablement aux friches au moins un tiers du vignoble français et cela à très court terme. Bientôt, ces dégâts, dans cette partie de l'agriculture exceptionnellement prospère, assurant autant d'emplois que l'industrie automobile et l'aéronautique réunie et ramenant des milliards de devises, laisseront un vignoble français éventré, paupérisé et subventionné de tous bords. De plus la mort de chaque vigneron entraînera sept autres corps de métier dans sa chute. Quelles seront les régions viticoles, incrédules, abattues et aigries qui passeront à la révolte ? Et dans quel but dans ce monde chahuté et incertain de partout ? Pour l'Alsace, la situation du marché est encore fort enviable. L'originalité, le fruité, les cépages du vin d'Alsace résistent plutôt bien à la concurrence des vins étrangers. Cela n'empêche pas les Alsaciens de sentir la pression de cette affolante et galopante surproduction mondiale des vins de l'ordre de 25% venant de pays où les règles de production sont quasiment inexistantes et les frais de production sans comparaison aux nôtres. Et pourtant, nous exerçons un métier merveilleux qui fait rêver beaucoup de personnes et surtout ces 20% de Français (et de plus en plus les étrangers) qui boivent encore régulièrement du vin. Aussi, je suis toujours ému quand j'accueille pour les vendanges du week-end ces oenophiles et ces gastronomes de toute l'Europe sinon du Monde entier, souriants et heureux, qui viennent s'immerger quelques heures dans la belle nature de la Vallée Noble et dans la pratique de la récolte avec la sélection des raisins et les tries des grappes atteintes de pourriture noble. Là, les mots amitiés, convivialité, fête, existent toujours, même si dans le contexte actuel on ne peut plus faire la fête comme avant. On commence d'ailleurs à s'en rendre compte et cette cassure à mon sens irréparable, a pour la première fois cette année fait l'objet d'un titre interrogateur dans la presse alsacienne au moment de la mythique Foire aux Vins de Colmar la fête et le vin : "un mariage menacé ?"La réponse est bien sûr franchement oui, quelles que soient les rhétoriques insidieuses développées pour expliquer les choses et tourner autour du pot. Ceci dit, je reste toujours amusé et interpellé de voir le comportement de certains conducteurs grands défendeurs des lois actuelles sur l'alcoolémie au volant et qui, après avoir goûté aux plaisirs du relâchement, rentrent chez eux en roulant prudemment bien sûr par les petites routes de campagne, mais restant persuadés que se sont les autres qui sont des dangers publicdangers dangers publics à punir au premier rond point de service.
3 avril 2006

MODÉRATION, QUAND TU NOUS TIENS...

J'écris sur le vin et je signe mes articles. Souvent, je suis heureux de pouvoir les contempler dans les magazines qui m'accueillent. Un peu de mégalo peut-être, mais surtout le besoin de contrôler, de vérifier si ce que j'ai dit est bien passé. L'autre jour, je regarde un peu plus en détail le sommaire de Balades Gourmandes où mon article sur le Jurançon est signalé. Et sous le nom de l'auteur, cette horrible mention : "L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération". Est-ce légal ? Est-ce nécessaire ? Est-ce si utile que ça, dans une revue de tourisme même gourmand, d'avoir à préciser une telle chose ? Nos responsables de presse ne font-ils pas un peu de zèle ? Même chose dans le magazine Saveurs où je relis un article sur le Muscadet. En bas à droite, certes en caractères miniatures, mais suffisamment visibles, la même mention mise en garde figure sur la double page qui décrit mes bonnes adresses vigneronnes. Peu avant, un magnifique et très appétissant sujet sur le millefeuille ne comporte aucune mise en garde sur son éventuel abus... Cela me rappelle une petite anecdote : j'ai piqué une saine colère lors du dernier salon des Vins de Loire à Angers. Un éminent vigneron de Bourgueil, dont je tairais le nom par charité chrétienne, me glissa sa carte de visite sur laquelle il inscrivit son mail. Sous son adresse, on pouvait lire la maudite phrase : "L'abus est dangereux à consommer avec modération" (sic) ! Après l'avoir copieusement engueulé, j'éclatais de rire en relisant la phrase. "Tu te rends compte, lui dis-je, tu risques la prison car tu incites les gens à boire beaucoup puisque tu leur dis que c'est dangereux de boire avec modération !" Le gars est devenu aussi rouge que son 2003. Il a rayé la mention d'un coup de stylo vengeur et m'a juré qu'il prendrait sa revanche en me faisant subir une dégustation complète de vieux millésime dans sa cave. Et sans aucune modération. Que cette "modération" soit imposée sur les publicités, OK, telle est la loi. Mais sur les articles de presse et sur les cartes de visite... Quelqu'un, qui sais-je un avocat, peut-il éclairer notre lanterne ? Michel Smithnews
31 mars 2006

LE VIN N'EST PAS CULTURE...

...Du moins si l'on en croit le Ministère concerné. Témoin, cette lettre reçue récemment en réponse à la nôtre. Elle émane du Chef de Cabinet du Ministre de la Culture et de la Communication : Monsieur le Président, Vous avez sollicité une audience auprès de Monsieur Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la culture et de la communication, afin de lui présenter votre projet de créer une journée culturelle nationale sur le thème du vin pour lequel vous souhaitez le partenariat de son ministère. Monsieur le Ministre a pris connaissance de votre correspondance avec intérêt et m'a chargé de vous faire savoir que malgré tout l'intérêt que présente votre proj et cette manifestation n'entre pas dans le champ de compétence de son ministère. Aussi, je vous engage à prendre l'attache du ministère de l'agriculture et de la pêche (78, rue de Varenne 75700 Paris; tél. : 01 40 56 60 00). Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments les meilleurs. Jean-Marie Caillaud Alors, que faut-il en penser ??? Étant Président, il me revient de réagir. Dois-je adresser une lettre pour un RV auprès du Ministre de l'Agriculture qui vient d'autoriser les "chips" de chêne pour aromatiser nos chers crus ? J'attends vos suggestions. L'Éducation et la Présidence de la République n'ont pas encore répondu à nos courriers. Il est vrai que, comme leur collègue de la Culture, ils ont fort à faire ces jours-ci... Michel Smith
10 mars 2006

LETTRE AU MINISTRE DE L'ÉDUCATION

Monsieur le Ministre,

Vous n’êtes pas sans ignorer que le monde du vin traverse une grave crise, due à plusieurs causes.

Nous constatons que le vin est souvent montré du doigt comme l’une des causes de l’alcoolisme, mais, rarement, nous entendons, de la part des Pouvoirs Publics des discours positifs sur le vin.

Pourtant, consommé avec modération, c’est un excellent aliment dont la médecine a prouvé, depuis longtemps, les bienfaits.

Pour que le consommateur apprenne à bien boire le vin, cela passe par l’information.
Or, il n’y a aucune information sur le vin dans les milieux scolaires et, dans Lycées Hôteliers qui forment ceux qui nous servent au restaurant, seuls les établissements avec une section sommellerie bénéficient de cet enseignement.
Pourtant, bon nombre de restaurants qui servent du vin n’ont pas de sommeliers, ce sont les maîtres d’hôtel, simples serveurs ou apprentis auxquels cette tâche est dévolue.

Des vignerons, responsables viticoles, journalistes, cavistes, sommeliers, restaurateurs ou simples amateurs, se sont associés au sein du Parti d’En Boire qu’ils ont créé pour faire entendre une autre voix que celle de la sanction et de l’interdit qui nous asphyxient.

Pour ce faire, nous vous demandons d’inscrire dans les programmes scolaires des Lycées Hôteliers, au moins deux heures par semaine de cours sur le vin qui, nous vous le rappelons, représente un pan non négligeable de notre économie et  une partie conséquente du chiffre d’affaires des restaurants.
Il nous paraît donc extrêmement important que celui-ci soit servi dans les bonnes conditions.

Mais, cela ne suffit pas. Bon nombre de restaurants font appel à du personnel qui n’a pas été formé dans les écoles hôtelières.
Les jeunes boivent de la bière ou des boissons alcoolisées servies dans les lieux de nuit, autrement plus dangereuses que le vin.

Il nous paraît donc indispensable que le vin soit enseigné au Lycée et, pour ce faire, nous des vignerons sont prêts, au moins une fois dans l’année, à venir parler de leur métier en milieu scolaire. Interventions à intégrer dans le programme en accord avec les proviseurs.

Voilà, Monsieur le Ministre, nous pensons que ces mesures constituent l’une des voies pour que la consommation modérée passe par l’information et pas seulement par l’interdiction.

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10 mars 2006

LETTRE AU MINISTRE DE LA CULTURE

Monsieur Le Ministre,

Depuis la plus Haute Antiquité, la vigne occupe une place importante dans notre pays. Elle façonne nos paysages, elle fait la richesse de la France.

Au cours des dernières années, malgré la grave crise que connaît ce secteur, de nombreux jeunes “bourrés de talent”, sont revenus à la terre, créant des vins remarquables pour notre plus grand plaisir !

Alors qu’il n’y a jamais eu autant de bonnes bouteilles dans l’Hexagone, le buveur de vin est devenu triste. Il se replie sur lui-même et se cache presque pour apprécier en paix le breuvage de Bacchus. Les différentes publicités des ligues anti-alcool le culpabilisent. Certes l’abus d’alcool est dangereux pour la santé mais ce ne sont malheureusement pas les buveurs d’alcools durs qui diminuent leur consommation. Ce sont les amateurs de bons vins qui ont rarement dépassé 3 verres par jour.

A cette baisse de la consommation, due au sentiment de culpabilité, s’ajoute une forte concurrence étrangère. Les vins du Nouveau Monde ont conquis le marché.

Le Parti d’En Boire, qui réunit des vignerons, responsables viticoles, journalistes, cavistes, sommeliers, restaurateurs ou simples amateurs, suggère la création d’une journée culturelle sur le thème du vin, inspirée de la fête de la musique ou des Journées du Patrimoine. Cette journée permettrait de créer une saine émulation dans le monde viticole et de faire passer l’idée que le vin est un produit culturel au même titre que la musique, l’architecture, la peinture....

Nous pensons que cette journée culturelle constituerait l’une des voies pour que la consommation modérée passe par l’information et non pas seulement par l’interdiction. Nous sommes à votre disposition pour vous rencontrer afin de vous exposer plus en détails notre idée.


10 mars 2006

LETTRE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Monsieur Le Président de La République,

Il nous paraît extrêmement dangereux de continuer à montrer le vin du doigt sans faire état de ses côtés positifs. Le monde du vin souffre gravement en ce moment.
Des vignerons, cavistes, restaurateurs, responsables viticoles, journalistes... qui vivent du vin et qui donc créent des emplois, se sont réunis au sein du Parti d’En Boire pour faire des propositions constructives.

Nous constatons, en effet, que les pouvoirs publics font très peu (ou rien) pour informer le consommateur des risques que prennent ceux qui boivent régulièrement une boisson gazeuse au goût pharmaceutique particulièrement lorsqu’elle est associée à la consommation de hamburgers frites ? Qui va payer ce que coûteront les maladies graves, voire mortelles, d’une population de plus en plus menacée par l’obésité ? Ceux qui fabriquent ces produits dangereux seraient-ils plus puissants que la filière viticole pour continuer à nous « matraquer » avec leur publicité en toute impunité ?

La France qui, dans le monde entier, incarnait l'harmonie entre l'homme et la nature (un proverbe allemand dit bien : "être heureux comme Dieu en France") première destination touristique au monde, reconnue pour sa gastronomie et son art de vivre, traverse une très grave crise : celle du vin.

Cette crise est née de l'obsession hygiéniste de certains élus et du Ministère de la Santé Publique qui se sont mis en tête - sans en avoir le mandat - de gommer méthodiquement la distinction millénaire qui démarque le vin - boisson naturelle, conviviale et jouissive - des alcools et autres drogues. Ces gens pensent que nous - citoyens - avons perdu le sens de la mesure.

Et donc - au nom de valeurs "nouvelles" : la sécurité, la lutte contre les comportements à risque, la protection des individus, ils s'attaquent au vin.

Ils font semblant d'ignorer que la France est championne d'Europe de la consommation de tranquillisants et de somnifères et que 15 % des Français conduisent après avoir pris des médicaments psychotropes. Nos « vignerons » offrent naturellement moins de résistance aux Pouvoirs Publics que la fédération internationale des laboratoires pharmaceutiques.

Dans le même registre, on fait semblant d’ignorer que c'est la consommation d'alcools - forts et importés - qui est à l'origine de la plupart des accidents mortels la nuit. Nous n’avons jamais vu un groupe de jeunes demander du vin dans les boîtes de nuit. C’est pourtant à la sortie de ces lieux de fête qu’il y a le plus d’accidents.

Alors que les universités américaines ont prouvé, au travers d'études réalisées sur le thème du « french paradox », que la consommation de vin est un atout en terme de santé publique, alors que ces mêmes chercheurs ont identifié l'un des secrets de l'espérance du vie comme étant les polyphénols du vin, les élus français se lancent dans une politique de prohibition.
Alors que le tourisme viticole se développe en Australie, ou dans la Nappa Valley, en France, on sabote méthodiquement ce qui fait le charme et la renommée de notre pays dans le Monde.

L'Espagne a institutionnalisé, par décret, le 10 juillet 2003, le vin comme aliment.
Les premières lignes du décret sont les suivantes : « Le vin et la vigne sont indissociables de notre culture. Depuis l'aube de l'humanité, depuis qu'il a commencé à dessiner, l'Homme s'est représenté une jarre de vin à la main, sur les fresques égyptiennes, les amphores grecques, les mosaïques romaines ».

La position de l'Espagne ou du Nouveau Monde consiste à intégrer le vin dans le codex alimentarius et considère le vin comme vecteur et richesse de leur société. La France est rentrée - à l'opposé - dans une obsession hygiéniste qui préfère la répression à l'information et à la prévention. La France semble avoir oublié que les vignerons sont garants d’un patrimoine paysager.

Il y a donc urgence à réfléchir sur une consommation modérée qui passe par l’information car la répression, c’est bien connu, fait peur. Et la peur est destructrice.

Nous demandons donc au Ministère de l’Education Nationale d’intégrer l’information sur vin dans l’enseignement et au Ministère de la Culture, la création d’une journée culturelle nationale sur le thème du vin. Nous espérons que vous accorderez la plus grande attention à notre démarche.

30 décembre 2005

CA SUFFIT

Les Vignerons et Buveurs de vin réunis au sein du Parti d'En Boire, association Loi 1901 , demandent à être entendus des Pouvoirs Publics pour dire haut et fort qu'ils en ont plus qu'assez que l'on présente le vin comme un poison.
Selon Hervé Chabalier, un Français sur dix est malade de l'alcool et, chaque jour, cinq personnes meurent d'un accident lié à l'alcoolisme.
Fort de ce constat l'auteur préconise que l'on pose sur chaque bouteille de vin (toujours le vin !)
une étiquette du "boire nuit gravement à la santé"...
Aucun début d'analyse sur les raisons qui poussent certaines personnes vers cette maladie comme la détresse sociale, la misère morale, l'isolement. Aucune réflexion sur la contradiction entre les jeunes consommateurs d'alcools forts et les mêmes jeunes qui ne boivent pas de vin.
Notre société, qui s'organise de plus en plus autour du risque zéro, veut nous laisser croire, une fois de plus, que le vin est dangereux.
Mais que fait-on pour informer des risques que prennent ceux qui boivent régulièrement une boisson gazeuse au goût pharmaceutique particulièrement lorsqu'elle est associée à la consommation de hamburgers frites ? Qui va payer ce que coûteront les maladies graves, voire mortelles, d'une population de plus en plus menacée par l'obésité ? Ceux qui fabriquent ces produits dangereux seraient-ils plus puissants que la filière viticole pour continuer à nous « matraquer » avec leur publicité en toute impunité ?
TOUT ABUS EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, QUEL QU'IL SOIT : manger trop de fromage provoque du cholestérol, manger trop de sucre provoque du diabète, boire trop de thé, trop de café, provoque des troubles cardiaques... Pourquoi ne viser que le vin ?
Pourquoi pas les mêmes mises en garde sur les boissons sucrées, les paquets de bonbons, les emballages de hamburgers... etc.
Nul n'est censé ignorer la loi, pourtant, avant de connaître toutes les lois qui régissent notre société, une vie n'y suffirait pas. Nul n'est censé ignorer que l'abus, quel qu'il soit, a des effets néfastes.
Pourquoi condamner uniquement le vin ? La vie, par essence, est dangereuse. Toute espèce végétale, animale ou humaine naît pour mourir. La vitesse au volant provoque des accidents... pourtant on n'envisage pas de peindre sur le capot de chaque voiture : "conduire nuit gravement à la santé".
Traverser la rue peut être fatal... pourtant on n'écrit pas sur chaque passage clouté : "Attention, traverser une rue peut tuer" !
Prendre l'avion peut nous conduire au cimetière... pourtant on n'écrit pas sur les titres de transport : "Attention, l'avion peut s'écraser" !
Cessez de nous faire peur !!! On n'a de cesse de nous faire vivre dans la peur ! La peur de la grippe aviaire. Ce danger de mort dont on nous a rebattu les oreilles pendant des jours a disparu comme par enchantement des médias pour faire place à une autre peur, celle des banlieues. Mais quand donc les hommes vont-ils comprendre que la peur les empêche d'accéder au plaisir de la vie ? Quand donc vont ils comprendre qu'ils sont manipulés par la peur ? Les Français n'ont-ils pas réélu leur Président par peur de l'insécurité ? Et les Américains n'ont-ils pas réélu le leur par peur du terrorisme ?
LA PEUR NOUS MANIPULE, ELLE NOUS EMPÊCHE DE VIVRE. IL EST GRAND TEMPS D'EN PRENDRE CONSCIENCE !!!!
Depuis 3 ans la consommation de vin a diminué de façon considérable en France et nous sommes toujours dans l'impossibilité de communiquer sur les vertus d'une consommation régulière et modérée de vin. C'est vrai, de nombreux français meurent chaque année de l'alcoolisme, de la misère, de dépression, de solitude, du cancer, de la maladie d'Alzheimer, d'accidents de la route...Et de la canicule. Ils n'ont pas été bien nombreux tous ces vertueux qui ne fument pas, qui ne boivent pas et qui ne font jamais d'excès à s'émouvoir du décès de 15 000 personnes pendant la canicule de l'été 2003 ! Combien de français meurent chaque année de leur belle mort grâce à une consommation régulière et modérée de vin ?
Alors qu'il n'y a jamais eu autant de bons vins créés par de jeunes vignerons bourrés de talent, l'amateur de vin est devenu triste. Il se replie sur lui-même et se cache presque pour apprécier en paix le breuvage de Bacchus.
Il est grand temps de R E A G I R.
Nous ne sommes ni des délinquants, ni des pochtrons, ni des irresponsables. Nous aimons le vin, nous en buvons régulièrement, nous sommes en bonne santé (nos analyses le prouvent) et nous ne sommes pas alcooliques !
NOUS SOUHAITONS EXPLIQUER HAUT ET FORT À CEUX CEUX QUI NOUS PROPOSENT UNE VIE EN NÉGATIF QUE NOUS VOULONS UNE VIE EN POSITIF ! NOUS NE VOULONS PAS DE CETTE SOCIÉTÉ D'ASSISTÉS ! NOUS VOULONS VIVRE EN CONSCIENCE. DÉFENDONS LE PLAISIR DE BOIRE DU VIN !

 

Si vous voulez rejoindre le Parti d'En Boire, contactez-nous à l'adresse : partidenboire@wanadoo.fr

30 décembre 2005

IDÉES

Quelques idées sont déjà avancées par les premiers membres,
n'hésitez pas à nous soumettre les vôtres :

- Suggérer aux syndicats viticoles de financer des minibus aux couleurs de leur appellation pour accompagner les jeunes dans les boîtes de nuit afin qu'ils puissent faire la fête en toute quiétude tout en les
mettant en garde contre les excès d'alcool. À la fin de la soirée, le conducteur de ce bus leur offrirait une bouteille de vin, ainsi qu'une documentation leur expliquant le vin et ses « vertus » qualitatives… dans la mesure où il est consommé avec modération.

- Proposer que le vin soit enseigné à l'école et dans tous les établissements qui forment des jeunes au métier de la restauration car la plupart manquent de moyens et ne font qu'un enseignement « livresque » des plus sommaires.

- Suggérer aux vignerons d'inviter les jeunes à une visite plus approfondie de leur domaine avec dégustation de plusieurs millésimes ; de créer des itinéraires pédagogiques dans leur propriété.

- Inciter les comités interprofessionnels et les syndicats de vignerons à créer des sentiers viticoles à l'image de ceux qui existent en Alsace ou ailleurs.

- Proposer d'offrir une bouteille de vin aux jeunes mariés visitant le vignoble et présentant un acte de mariage.

- Demander aux proviseurs des lycées d'inviter les vignerons à venir parler de leur métier.

- Établir une liste de vignerons qui parlent bien du vin et leur donner le statut honorifique d'ambassadeur du vin.

-  Inventer des slogans amusants autour du vin à afficher sur des tee-shirts, des autocollants, etc.

- Ouvrir une boutique Internet proposant des objets « militants » et si possible drôles, ainsi que des
« bannières » animées et gratuites à incorporer dans les messages mails.

- Attribuer un prix annuel de « Meilleur Buveur de Vin » à une personnalité qui ne cache pas son amour pour le vin et le faire savoir à la presse.

- Obtenir des politiques (députés, sénateurs, etc) qu'ils signent un manifeste pour la survie du vin dans notre culture européenne.

- Un peu à la manière de Slow Food, organiser à travers la France un réseau d'adhérents capables de monter tous les ans un mini-salon vigneron dans leur ville au cours duquel il y aurait une bourse aux
échanges.

- Militer, chacun au sein de sa région, pour qu'un timbre soit émis à la gloire d'un vignoble.

- Éditer une revue satirique de qualité « Les Nouvelles d'En Boire ».

- Exiger le service d'au moins un vin, à la bonne température, dans des vrais verres, à l'occasion des « vins d'honneur » organisés par les mairies où jus de fruits de mauvaise qualité, boissons gazeuses et
autres alcools sont le plus souvent proposés.

Bref, faire un peu plus de militantisme, bien entendu non violent, à travers des actions insolites, insolentes, pertinentes et amusantes…

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